Trouvailles :Concerts et opéras (11/12) : Critiques et autres

 


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Une entrée à l'opéra de Tallin en Estonie

La direction de cet opéra a décidé de sortir des sentiers battus en replaçant la traditionnelle barrière mécanique du stationnement par cette baguette de chef d'orchestre.

Certains de mes contacts Facebook ne sont pas du même avis.

Ce n'est pas nécessairement de la mise-en-scène mais je voulais vous montrer la pochette d'un CD de l'opéra Tristant & Iseut .

Une soumission d'Anne DeBlois, Thetford Mines

Le Grand Théâtre de même, sur un «excellent» jeu de mots, annonce une promotion pour les 15 à 30 ans où vous avez trois billets de concerts pour 35$ ainsi: «Foule cool!». 

Certains comptes rendus trahissent la prétention et le snobisme de leurs auteurs, qui veulent jouer les Ti-Jos connaissants, mais qui bien malgré eux se voient également remettre la palme du journaliste téteux à l'extrême. Des exemples de «tétage» poussé:

Minuter les mouvements d'une symphonie et comparer le temps total avec le temps approximatif annoncé (Claude Gingras, en janvier 2002, au sujet de la 3e symphonie de Bruckner présentée à Montréal)

Signaler qu'un chef, qui dirigeait de mémoire, a sauté une ou deux nuances au passage... et dire après que ce n'est qu'un détail!!!! (trop tard, bonhomme, le mal est fait)

L'ex-Cynique Marc Laurendeau disait toujours:

«La critique, c'est comme le sexe. Quand tu ne réussis pas dans quelque chose, tu dis aux autres comment faire.»
Anne DeBlois en a long à dire sur certains présentateurs de concerts. Je lui cède la parole: "Je viens de me rappeler le concert gratuit donné par l'Orchestre symphonique de Québec dans la «Cour à la mairesse Boucher» (lire: un parc de Sainte-Foy). Le concert comme tel n'était pas kitsch, mais ce sont plutôt les remarques du présentateur qui méritent la palme de la niaiserie: devant l'immense foule rassemblée dans le parc, il a d'abord passé 10 minutes à dire tout le programme des concerts gratuits donnés dans ledit parc (quand tout le monde avait la petite brochure et qu'on avait hâte en mautadit que le concert commence), et 5 minutes à remercier la ville de Sainte-Foy, puis il a ensuite baragouiné le nom du chef d'orchestre avant de dire qu'il a planifié ses vacances d'été en fonction de sa petite visite à Sainte-Foy (ben oui!), et pour finir, pour le tirage, avant de piger une date au hasard dans le baril, il a dit ceci: «Si la date que je mentionne est votre date d'anniversaire, vous vous levez debout et criez tout haut Vive l'Orchestre symphonique de Québec!»

Je veux bien croire que c'est flatteur pour l'Orchestre et qu'il le mérite bien, mais plus téteux que ça, tu meurs..."

Date: Samedi 10 mars 2001, canal LCN

À la section «Show-Biz», la chroniqueuse culturelle a parlé de l'Opéra de Montréal qui présente une production tout en couleurs et lumières de l'opéra «Mafistofèle» (sic), d'A. Boito.

PARDON????????????

Ça m'a pris un peu de temps avant de deviner qu'elle parlait en fait de Mephistofele.

Dans la catégorie "vive la culture", Robert Gillet, sympathique morning-man de Québec (www.cjmf.com), a dit avoir l'habitude de poser aux joueurs d'instruments à cuivre la question idiote suivante: «Qu'est-ce que vous faites si vous avez un feu sauvage?»

En bon joueur, un musicien de répondre: «On s'arrange pour ne pas en avoir«.

Excellent sujet de conversation quand on invite des musiciens à la radio.

Il aurait d'ailleurs également demandé à un chef d'orchestre* «Vous n'avez pas mal aux bras?»

Une chroniqueuse artistique de la radio du matin (CJMF FM 93.3*) est allée voir en juillet 2000 un concert gratuit donné par l'Orchestre symphonique de Québec*. Malheureusement, son seul compte rendu est qu'elle avait beaucoup aimé les... épaules du chef d'orchestre! Et le concert??? Parlez-moi d'une critique en matière de musique classique.

Certains critiques en matière d'opéra sont loin d'avoir la science infuse, l'un d'eux, dans le journal, a applaudi les "contre fa" de la soprano qui a interprété l'air de la Reine de la nuit de la Flûte enchantée, alors que la soprano a fait BAISSER l'air en question d'un ton. On ne peut déjouer mes oreilles!!! Fait authentique observé en 1991 lors de la représentation de ce chef-d'œuvres de Mozart.

Un autre critique a dénoncé la réduction du nombre des ensembles interprétés par le choeur pour la même Flûte enchantée, produite cette année à Québec, alors que Mozart FONDAMENTALEMENT n'est pas fort sur les choeurs. Quand on ne connaît pas ses classiques, on ne fait pas la critique d'un opéra... soda!!!

Le petit mot de la ministre Sheila Copps dans les programmes distribués à l'entrée