Trouvailles : Concerts et opéras (3/12) : Spectateurs 3

 


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Les exhibitionistes

Les jeunes qui se présentent dans la salle avec leur tuque sur la tête.

Bon, je sais, il ne faut pas faire attention à l'habillement, ce qui compte, c'est le nombre de spectateurs présents et surtout la relève, mais franchement, ça manque de classe.

Anne, de Thetford Mines

Note personnelle : Cela est pire si le jeune porte une casquette vissée à l'envers.

Ou qu'il arrive 15 secondes avant le début du concert avec un ÉNOOOORME sac à dos et que, pressé par le temps et/ou pour impressionner sa blonde qui l'accompagne (derrière lui, évidemment), il fonce avec ardeur dans les pieds des spectateurs qui le séparent encore de son siège....Cela m'est arrivé avant-hier. Très plaisant.

François Juteau

L'éternel retardataire qui arrive 5 minutes après le début de la représentation, et qui se fait guider, à la lampe de poche par le placier, vers son siège situé bien sûr au beau milieu du parterre, dans les premières rangées, bien en vue...

J'ai appris de source bien renseignée que le public de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts est une sommité en la matière, car environ 5% des détenteurs de billets arrivent en retard à un concert de l'OSM, et cela pratiquement à chaque soir. Ce serait même devenu une tradition, paraît-il.

...ou qui s'obstine bruyamment avec le placier au sujet de la rangée et du numéro de son de siège, alors que le concert vient de débuter.

Les couples qui se lèvent dès qu'ils entendent les premières mesures d'une valse, et qui vont danser dans les allées.

Les "Miss Make-Up" raffolent particulièrement des opéras, on en retrouve effectivement plusieurs aux soirées galas...

Ces femmes qui traînent un sac à main de la grosseur d'une valise Samsonite pour assister à un spectacle.

L'appel de la vessie en plein milieu de la représentation, ou encore la foule qui s'empile comme du bétail aux sorties dès que l'entracte débute pour trouver les toilettes.

Se présenter à l'opéra avec des jeans «patchés», un tee-shirt et les cheveux crêpés et teints en bleus. Aïe! le smatte, on n'est pas à un spectacle de rock!

Divers

Rien à redire de plus !!!!

Entendu en sortant du grand théâtre après la représentation d'Otello de mardi : «Tout ça à cause d'un maudit kleenex!» 

 Kétainerie entendue ce soir même (1er mars 2008) à l'Orchestre symphonique de Québec, où trois guitaristes virtuoses de très haut niveau, et dont deux d'entre eux avaient composé d'excellentes pièces au surplus, s'exécutaient avec l'orchestre. Une petite Jos connaisante (siège A-3) expliquait l'art de la guitare à son voisin. Elle lui affirmait avec le plus grand sérieux que contrairement aux autres instruments, on n'avait besoin que de savoir où poser les doigts pour en jouer et qu'on n'avait pas besoin de savoir les notes et de comprendre ce que l'on jouait! Selon elle, avec une guitare de 50 ou 60$ et une soirée devant son ordinateur (tablatures sur Internet). tout le monde pourrait jouer aussi convenablement que ces solistes! J'aimerais entendre cela! Je souligne que les pièces faciles en question se composaient du répertoire d'Ennio Morricone! 

On dit que la musique adouçit les moeurs.

Ce n'est pas nécessairement toujours le cas comme le relate cet article.

À la radio, il y a longtemps, j'ai entendu un chanteur raconter qu'il a vu un membre du clergé assis à la première rangée lors d'un concert qu'il a fait. Jusque là, ça va. Mais il s'est aperçu que l'homme à la soutane était en train d'écouter le hockey sur son baladeur...

La maudite lampe de poche allumée et éteinte, puis rallumée, puis éteinte, puis rallumée, puis... enfin! Et cela, pendant que les musiciens s'exécutent sur scène. Le but: bien sûr, consulter le programme comme si ce n'était déjà fait à l'entrée.

Le fumage de cigarette à la sortie, alors que tous sont tassés comme des sardines dans l'escalier menant à la sortie. Pas commode sur notre belle chemise de soie lorsqu'on a le malheur de se trouver devant le fumeur --- Ils pourraient attendre d'être dehors, nom d'un chien!

Au Metropolitan Opera de New York, la vedette était souvent saluée par ne pluie de bouts de papier venant du haut de la scène, des confettis seraient plus appropriés. J'ignore si c'est toujours la tradition aujourd'hui.